Chants d’cailloux
Au fond très grand d’une nuit froide
Des langues ont chuchoté
A demi- rien
Et tout autour
Les étoiles ont sursauté
D’un matin
Et trois p’tits tours
Sur le coin de l’oreiller
Qui n’fait qu’un …
… terdit d’séjour
Au bout très large’ d’une nuit blanche
Des gestes ont déraillé
De presque tout
D’un simple reste
L’univers s’y est griffé
Des deux genoux
Jusqu’à la veste
Dans le dos du canapé
Qui n’sait d’où
Peiner le leste
Au coin très loin d’une nuit loir
Des pluies ont frissonné
D’un rien et si
Et même’ debout
Et la mer s’est retirée
Goût rassis
Comme un cachou
Sous l’abysse d’un duvet
Au grand sursis
D’une’ mise au clou
Au large très haut d’un jour flou
La vie a résisté d’un mur
Une fissure à cache-cou
Etalée dans la confiture
A compté ses quelques cailloux
1er février 2016
© Ysa Gudule
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Eric Chardin
on February 2, 2016"ses quelques cailloux" ne sont pas suffisant pour retrouver son chemin ...
Si le but c'est de paumer le lecteur, c'est gagné !